Du refuge Koča na Dobrči (1487 m) descendre jusqu’à l’alpage Podgorska planina. Après l’avoir traversé, on rejoint un joli sentier forestier en légère déclivité. Après 15 minutes de marche, on arrive à un embranchement duquel part un sentier arrivant du sommet du Dobrča. A droite, il continue vers la vallée, vers un hameau dénommé Brezje où il rejoint le sentier de grande randonnée slovène no 1. L’itinéraire, lui, continue tout droit vers le nord et rejoint en 15 minutes l’alpage Lešanska planina qui abrite un chalet d’alpage accueillant. Du banc installé devant ce chalet, on peut admirer la très belle vue et visualiser les deux prochaines étapes de la VA. La table rocheuse située à l’est est le Stegovnik (1692 m), à gauche se dresse le Storžič (2132 m) et devant lui la crête enherbée du Kriška gora (1715 m). Le faîte allongé s’élevant à gauche est celui du Košuta. Du refuge il faut compter 30 minutes. Du chalet, descendre une pente abrupte, traversant l’alpage puis menant en forêt et franchir une barrière en bois. Comme on traverse quelques sentiers forestiers au cours de la descente, il faut bien suivre les marques. L’itinéraire conduit à un chemin carrossable mieux entretenu qui tourne ensuite à droite. 200 mètres plus loin, on arrive à un carrefour où l’on tourne à gauche le long d’un virage serré. Continuer sur un chemin forestier en légère pente. On arrive à une source d’eau potable située sur la gauche. 100 mètres plus loin, prendre à gauche et quitter la route pour rejoindre un sentier qui mène à l’alpage Bistriška planina (1080 m). 45 minutes. Tourner à droite, traverser l’alpage en se dirigeant vers le sud et rejoindre l’autre côté. Tourner alors à gauche sur un sentier forestier qui longe l’alpage. Après avoir pénétré dans la forêt, le sentier monte légèrement et atteint un petit espace clairsemé situé sur le col. Franchir le sommet peu prononcé et commencer à descendre. Arriver à un embranchement à partir duquel part sur la droite un sentier de randonnée qui s’enfonce dans la forêt. L’itinéraire, lui, continue tout droit sur 50 mètres. Il débouche alors sur une route qu’il faut suivre sur la droite et qui conduit à une petite clairière qui abrite sur la gauche une petite maison individuelle. Lorsque la route tourne à droite, quitter la route et continuer tout droit vers un sentier qui s’enfonce dans la forêt. La descente est de plus en plus raide et conduit vers la vallée le long du versant est. Sortir de la forêt, traverser des prairies et descendre jusqu’à ce que l’on rejoigne une ferme. De là, suivre la route en terre à droite, passer une grange puis rejoindre la route nationale qui conduit à Ljubelj. Suivre une route parallèle qui mène à un pont qui franchit la route nationale et duquel on aperçoit un tunnel sur la droite. Descendre ensuite vers Tržič. La route en terre fait place à une route goudronnée et débouche sur un croisement. Tourner à gauche et traverser un ensemble d’immeubles. Traverser un passage piéton et continuer sur le trottoir à droite. Franchir le ruisseau - Tržiška Bistrica. La route tourne alors à droite et rejoint dans le vieux centre de Tržič la route qui, à droite, permet de traverser Tržič. Continuer sur cette route, passer une église et arriver à un croisement avec une route de l’autre côté de laquelle s’élèvent des escaliers en pierre qui font déjà partie de la prochaine étape. De Bistriška planina il faut compter 1h 15 min, pour l’étape dans son entier 2h 30 min.

Sources: Dobnik, Jože. (1998). Slovenska planinska pot. Planinski vodnik. Založba: PZS. Klinar, Stanko. (1997). Karavanke. Planinski vodnik. Založba PZS. Atlas Slovenije. (1996). 3. izpopolnjena in razširjena izdaja. Ljubljana: Mladinska knjiga in Geodetski Zavod Slovenije (GZS). Karavanke. (1995). 1:50.000. GZS. Planinska založba (PZS). št. 149. Gorenjska. (1998). Izletniška karta. 1:50.000. Ljubljana: GZS.
(Peter Šilak)

Le patrimoine culinaire est lié au pastoralisme. Le Masovnik, dénommé aussi 'maselnik', 'maslovnik', 'masovnek' est un plat à base de lait, proche d’une bouillie de farine. Les bergers préparaient cette spécialité simple, lourde et rassasiante car les produits laitiers constituaient alors presque l’unique source d’alimentation. Ce plat est aujourd’hui encore incontournable dans les chalets d’alpage, surtout aux alentours de Tržič. Il existe différentes variations. La plupart du temps, il est fait à base de différentes sortes de crème rarement remplacée par du beurre ou même du lait. On verse une cuillère ou deux de farine de blé, de mais ou de sarrasin dans la crème chaude. Puis, on ajoute du sel et on laisse cuire jusqu’à l’obtention d’une crème épaisse de laquelle se sépare le beurre. On peut ajouter un œuf pour relever le goût.
Tržič est une petite ville industrielle (3894 habitants) et le siège de la commune resserrée dans la vallée de la Tržiška Bistrica. Cette ville s’est développée avec le trafic du col de Ljubelj. Tržič est mentionné pour la première fois en 1337. En 1492 il s’élève au rang de place puis de ville en 1926. Des incendies le ravagent en 1689, 1809 et 1811. L’énergie hydraulique, les larges forêts des alentours et les gisements de fer ont permis le développement des forges et d’autres artisanats qui ont contribué au 19ème siècle au développement du textile, de la cordonnerie, de l’industrie du bois et de la métallurgie, branches qui emploient environ les deux tiers de la population active. Tržič est l’une des villes les plus industrielles en Slovénie. Le vieux centre ville a beaucoup de charme avec une large rue centrale qui mène jusqu’à la colline où se dresse un château datant du Moyen Age, déclaré monument historique en 1985. La ville est connue pour ses manifestations annuelles dont “Šuštarska nedelja”, le Dimanche des Cordonniers et une exposition de minéraux et de fossiles.
La gorge de Dolžan située à proximité de Tržič est un lieu connu de découverte de fossiles datant du Permien (dernière période de l’ère primaire géologique). Les phénomènes minéraux, la construction géologique intéressante des Karavanken ainsi que leur situation géographique entre les Alpes centrales et les Alpes du sud ont attiré de nombreux géologues dès le milieu du 19ème siècle. L’idée d’un sentier reliant tous les points géologiques intéressants en Slovénie est née en 1903 au cours du Congrès de Géologie organisé à Vienne. Ce projet a été réalisé 80 ans plus tard. La transversale compte 81 points d’observation dont une grande partie se trouve dans la gorge de Dolžan, lieu de découverte de 81 brachiopodes, fusulinides et crinoïdes. L’espèce la plus connue est Schwagerina carniolica, découverte pour la première fois dans cette gorge.

Bibliografija: Buser, S. (1991). Sovenska geološka pot = Slovenian geological route = Geologischer Wanderweg Sloweniens. Vodnik po slovenski geološki poti. Ljubljana. http://www.trzic.si/

(Mimi Urbanc)