Depuis le refuge Weilheimer, descendre en direction de l’ouest tout d’abord. Au départ du téléphérique de marchandises, le sentier laisse place à une petite route. Elle descend par un terrain dégagé puis par une forêt clairsemée. En arrivant à une autre route, la suivre en direction du sud-ouest (sur la droite) et descendre sur l’alpage Hintere Esterbergalm. La marche n’est alors plus très longue jusqu’à l’alpage Esterbergalm, qui est propice au repos (durée de marche : 1h30). À quelques centaines de mètres à l’ouest commence la montée par le versant nord-est boisé du Wank. Plus loin, le sentier monte à proximité de la crête nord d’un pré-sommet et mène finalement au Wank et au gîte Wankhaus. La vue est merveilleuse ! Il est également possible de prendre à gauche à l’alpage Esterbergalm et de monter le Wank via le côté est. (WK2 et WK4, 1h30). Depuis le gîte Wankhaus, il est possible de descendre à Garmisch-Partenkirchen avec le télécabine de Wankbahn. Le sentier descend par le refuge Ecken et le refuge Gams Hut à travers bois (temps de marche : 2h depuis Garmisch).
À Garmisch-Partenkirchen, avancer en direction de l’est et monter soit à pieds, soit avec le télécabine de Wankbahn, jusqu’au pic de Wank.
(Michael Kleider, Christina Schwann, OeAV)

Le château de Werdenfels dans la vallée de Loisachtal, au nord de Garmisch-Partenkirchen et construite au 12ème siècle, a donné son nom à la région de Werdenfelser. En 1249, Schweicker von Mindelheim vendit le château avec la totalité du domaine et des dépendances au Prince-Évêque de Freising. Un gardien veilla sur les terres du Prince-Évêque depuis le château. L’indépendant et impérial « Prince-Évêché de Freising, Conté de Werdenfels » resta aux mains de Freising jusqu’à son expropriation par les autorités bavaroises (sécularisation de 1803), mais le château tomba à l’abandon au 17ème siècle. Au 18ème siècle, ses pierres furent utilisées pour construire l’église paroissiales de Garmisch. Les deux villes de Garmisch et Partenkirchen connurent leur premier envol économique au Moyen-âge. La ville de Partenkirchen, plus riche, était un lieu de repos pour les hommes de commerces venant d’Italie et se trouvait sur la route Rottstraße, bien plus fréquentée, entre Venise et Augsburg (« Rott » fait référence à une union de charretiers). Garmisch était un centre de rafting. Des marchandises importantes telles que le bois, de la craie, du calcaire et du plâtre étaient transportées sur la rivière Loisach à l’époque. Durant la Guerre de Trente Ans, la prospérité de Werdenfelser s’atténua avec le déclin du commerce avec l’Italie. La région ne fut pas non plus épargnée par la peste (1633). Le regain économique se produisit en 1889, quand l’activité touristique commença après la fin des travaux de construction de la liaison ferroviaire avec Munich. En 1935, les deux villes de marché indépendantes se rejoignirent pour former la Garmisch-Partenkirchen. La station thermale doit son renom à sa proximité avec le Zugspitze, la plus haute montagne d’Allemagne (2 962m), et avec les bâtiments des Jeux olympiques d’hiver (qui eurent lieu ici en 1936). L’offre culturelle à Garmisch-Partenkirchen est variée : ces concerts thermaux, le théâtre fermier, les journées Richard Strauss et le festival de musique militaire ne sont que des exemples parmi d’autres. L’église votive et de pèlerinage de St Anton, construite en 1704, fait partie des constructions à visiter à Partenkirchen. D’après quatre citoyens de ces citoyens, c’est grâce à sa construction que Partenkirchen aurait été épargné par la Guerre de Succession d’Espagne. Le bâtiment d’origine a été agrandi en 1738/39 et Johann Evangelist Holzer peint une fresque qui justifie à elle-seule une visite à cette petite église rococo. Les ravins de Partnachklamm et Höllentalklamm près de Garmisch-Partenkirchen sont deux des spectacles naturels les plus connus dans le Werdenfelser. Tandis que le ravin de Partnach (un court tributaire de la rivière Loisach) est d’aspect étroit et sombre, le ravin de Höllentalklamm a des formes variées et plus ouvert. Ici, le Hammerbach a réussi à percer dans la roche, donnant ainsi au paysage un aspect sauvage romantique. Au début du 20ème siècle, le ravin a été rendu accessible au public grâce à la construction de sentiers et de tunnels.
(Michael Kleider,)