En approchant du centre du village de Spital am Pyhrn, suivre les panneaux pour le « Gewässerlehrpfad » (sentier à thème consacré à l’eau) et l’alpage Wurzeralm. Suivre la route principale jusqu’à la sortie du village, où un sentier longe la route jusqu’à ce qu’il tourne sur la droite vers le sentier à thème juste après la bretelle d’accès à l’autoroute (approx. 30 min). Il est également possible de faire le trajet en bus jusqu’à la gare du funiculaire de Wurzeralm. Traverser le Teichl et continuer sur la gauche le long de la rivière. Entre autres choses, ce sentier à thème consacré à l’eau récemment créé et bien balisé révèle le secret du Teichl. Plusieurs graphiques illustrés offrent des détails intéressants sur les habitats aquatiques, forestiers et montagneux. Après approx. 1h15 d’une marche agréable, vous arrivez au « Pflegerteich », un biotope magnifique. Depuis la mare il est déjà possible de voir la gare du funiculaire, qui se trouvent à plusieurs minutes de marche. Il est autrement possible de prendre une route relativement raide derrière la gare du funiculaire jusqu’à l’alpage Wurzeralm. À côté il y a un sentier étroit en descente. Toutefois, comme cette étape est assez longue et éprouvante, il ne faut pas hésiter à prendre le funiculaire (tarifs réduits pour les membres du Club alpin, départs toutes les demi-heures pendant les mois d’été à partir de 8h30). Depuis la gare de montagne, suivre les panneaux à droite en direction du lac Brunnsteiner. La marche dure environ 40 minutes sur un sentier large et légèrement ondulé. À partir du lac Brunnsteiner See, le sentier devient plus raide. Il mène jusqu’au col Rote-Wand-Sattel à gauche de l’impressionnant mont Rote Wand en approximativement 1h30. Ici, l’itinéraire 293 AV bifurque en direction du refuge Dümler-Hütte, qui est recommandé comme une alternative à l’ascension du pic Warscheneck en cas de mauvais temps, mais aussi pour ceux et celles qui ont le vertige. Depuis le refuge Dümler-Hütte, un sentier de liaison permet d’abord de rejoindre l’itinéraire 293, puis le 290 via le lac Windhagersee en direction du refuge Zeller-Hütte. Du col Rote-Wand-Sattel vers le nord-ouest (itinéraire 201), la montée ne commence qu’à partir du « Toter Mann » (homme mort). Après la première partie en montée, le sentier descend fortement sur la gauche. La vue est impressionnante sur le Windischgarsten et le Roßleithen, et aussi sur le mont Warscheneck. La dernière montée vers le « Toter Mann » est très raide et il est parfois utile de s’aider avec les mains (approx. 1h30 depuis le col). À partir du « Toter Mann » la montée (30 minutes) jusqu’au Warscheneck (2 388m) ne comporte aucun danger. Le sentier descend vers la droite (nord) en direction du refuge Zellerhütte via le Arbesboden. Il est déjà possible d’admirer le Spitzmauer et le Große Priel. Petit à petit, la forêt de pins devient plus dense. La descente sur le refuge Zellerhütte descend fortement par un bois de mélèzes clairsemés avec une végétation foisonnante (approx. 1h45).
Le sentier en montée du refuge Zellerhütte au Warscheneck est très bien balisé. En cas de mauvais temps, l’itinéraire secondaire part du refuge en direction de l’est via le lac Windhagersee jusqu’au refuge Dümler Hütte.
(H. Haberfellner, OeAV-Sekt. Linz, Christina Schwann, OeAV)

 

Le sentier sur la découverte de l’eau, d’environ 3,5km de long, longe la rivière Teichl depuis Spital am Pyhrn jusqu’à la gare de vallée du funiculaire de Wurzeralm et dispose de huit panneaux informatifs. Les randonneurs intéressés pourront ainsi en savoir plus sur la faune et la flore, la géologie et le contexte écologique. On arrive ensuite à un endroit très intéressant, à savoir l’effluent de la rivière Teichl. Le Teichl est la rivière qui s’écoule en formants des lacets bien distinctifs dans la région des alpages de Wurzeralm. Sa beauté est particulièrement frappante. Il vaut la peine de prendre le sentier circulaire bien balisé autour du Teichl, étant donné que cette haute terre protégée et ses nombreux cours d’eau invite à une ballade exploratoire. On peut avoir une vue fascinante sur la plaine de Teichl et la sinueuse rivière du même nom depuis le Stubwieswipfel (1 786m), que l’on peut monter en à peine 1h15. Dans le coin sud-est de cette haute terre, la rivière Teichl disparaît de la surface de l’alpage de Wurzeralm à une altitude d’environ 1 350m. À peine 5km plus bas, non loin de l’étang de Pflegerteich au dessus de la route du col de Pyhrn, l’eau ressort de terre. Un panneau du sentier de découverte de l’eau indique l’endroit exact pour se rendre à la source et explique ce phénomène naturel. La chaîne de montagne de Warscheneck appartient aux « Tote Gebirge » (montagnes mortes). Toutefois, les Tote Gebirge sont tout sauf mortes. Les pins de montagne (ceinture de krummholz) et des mélèzes et épicéas résistants au intempéries poussant à plus de 2 000m d’altitude font leur apparition. La chaîne de Tote Gebirge est un massif calcaire qui a toutes les caractéristiques karstiques : striures, dolines et grottes. L’histoire des Alpes calcaires du nord remonte au Mésozoïque. Le calcaire se déposa dans la région et appartient donc aux roches sédimentaires qui représentent une rareté au niveau mondial. Les « strates de Werfen » rouges, parfois vertes, font partie des plus anciennes couches rocheuses formées dans les parties peu profondes de la mer. D’autres zones, comme les monts Sensengebirge, proviennent d’un récif. Ce calcaire est appelé « calcaire de Wetterstein ». L’imposant calcaire de Dachstein s’est déposé derrière le récif, vers la cote, dans le lagon. Il structure toute la chaîne Tote Gebirge, le massif de Warscheneck et le Haller Mauern. À proximité du flanc sud du Warscheneck, le calcaire de Dachstein est marqué par de larges bandes et de nombreux fossiles témoignent du passé marin. On trouve assez fréquemment de grosses palourdes qui ressemblent aujourd’hui à des « empruntes de vache », rendues solides par le ressac. Les très recherchées pierres à mollusques, que l’on peut voir dans certains jardin à Windischgarsten, se trouvaient là où les marées apportèrent les coquilles de la bulbeuse actaeonella et de la longue et étroite nerinea.
(H. Haberfellner, OeAV-Sekt. Linz, Christina Schwann, OeAV)