Du centre de Knittelfeld, continuer à nouveau sur l’itinéraire 02 dans le « Hautzenbichl », jusqu’à arriver à la route Murtalschnellstraße. Une route forestière en légère montée mène jusqu’à la ferme Gehöft Böcksteiner. (Il est possible de faire un détour par le sentier à thème à travers bois.) Continuer sur la même route jusqu’à arriver au Tremmelberg (1 194m) avec son poste d’observation fabriqué en bois. Les deux tours ont été modelées sur les tours de l’abbaye bénédictine de Seckau. Il faut approximativement 2 heures pour atteindre le Tremmelberg. Du Tremmelberg, une descente tranquille mène jusqu’à l’église de Kalvarienkirche. L’itinéraire 02 mène jusqu’au chemin de pèlerinage (le chemin du salut, avec de nombreux oratoires) en direction de Seckau. Au niveau où l’itinéraire arrive au Marktgasse (docteur, poste de police, pastry shop, etc.), l’itinéraire part sur la gauche. Mais il faut impérativement faire un détour par le centre de Seckau avec son célèbre quartier bénédictin (approx. 1h du Tremmelberg à Seckau). Quitter Seckau en retournant par la rue du Marktgasse et tourner à droite. La route mène à présent par une petite forêt dans la vallée de Gradenbachtal, où il faut traverser la route vers le moulin en pierres à la ferme « Moar » (810m). Cap à l’ouest, prendre la route municipale en légère montée jusqu’à arriver à une petite chapelle à la ferme « Weigand ». Ici, prendre à gauche sur un sentier forestier qu’il faut suivre pratiquement jusqu’à la ferme « Kielbrein ». De là, la vue est magnifique sur les villes de Bischoffeld et d’Ingering II avec le château Schloss Wasserberg. Prendre de nouveau à gauche et descendre sur un sentier forestier plein de fraîcheur en direction de la pension Gasthof « Braunwirt » (785m). Ici, traverser la route nationale L515 et prendre la route municipale en direction de Schattenberg jusqu’à la petite ville d’Ingering II.

(Franz Genger, Rudi Felber, OeAV-Sekt. Knittelfeld, Christina Schwann, OeAV)
 

L’abbaye bénédictine de Seckau et sa cathédrale sont l’un des symboles de la Styrie. Le monastère, établi comme église canonique Augustienne, était le siège de l’évêché et du diocèse. Après que Josef II ait fait fermer le monastère, il fut de nouveau habité par les moines bénédictins de Beuron en 1883. Depuis lors, le dogme du monastère est « Ora et labora – Prier et travailler ». Dix-neuf Pères et Frères vivent ici et célèbrent quotidiennement la messe et les prières canoniques. Les moines n’en sont pas pour autant étrangers au monde, l’amour qu’ils portent à leur prochain les conduisant à organiser des activités pastorales, comme des exercices spirituels, des journées de réflexion et la prise en charge de jeunes gens au collège de l’abbaye. L’abbaye est devenue une importante source d’emploi dans la région. Aujourd’hui, les petites entreprises assurent un moyen supplémentaire de soutien pour le monastère. De plus, la gestion du collège de l’abbaye, l’administration du monastère, la restauration et l’entretien nécessitent un grand nombre de travailleurs additionnels. Le sentier Schattenbergweg passe par un grand manoir. En 1859, Johann Alois Zeilinger, petit dernier scion d’une famille connue dans l’industrie du fer styrienne, fit construire un nouveau marteau à faux à Schattenberg. L’emplacement était favorable grâce à l’abondance d’arbres et à l’énergie hydraulique et permettait d’employer jusqu’à 50 personnes. Dès 1904, une ligne de téléphone fut tirée d’ici jusqu’à Knittelfeld et une autre, plus tard, jusqu’au pavillon de chasse de Zeilinger à Roßbach. Les descendants Zeilinger (fils Franz, petit-fils Otto) avaient également une grande ferme, une laiterie et une scierie le long des marteaux à faux. L’activité commença à décroître après la Première guerre mondiale et le marteau à faux fut fermé en 1929. En 1953, l’industriel viennois Otto Arnold acheta la propriété restante à Schattenberg. Le château de Wasserberg se situe sur une colline à Ingering II. Il fut mentionné pour la première fois dans un document dès 1174 et une structure de défense surveillait les nombreux sentiers de mules entre l’Aichfeld et les vallées de Paltental, Liesingtal et Pölstal. L’ancienne forteresse fut agrandie entre 1482 et 1512 en un imposant château. De 1260 à 1844, Wasserberg appartenait à l’Archevêque de Graz-Seckau puis la propriété changea plusieurs fois de mains. Entre 1897 et 1907, le propriétaire était le Prince Arnulf de Bavière, qui dirigeait un hôtel avec un centre de santé disposant de médecin thermal au château. Le Conte de Montjoye la Roche le vendit en 1913 au monastère de Heiligenkreuz. Durant la Deuxième guerre mondiale, il tomba sous l’autorité de l’administration impériale des forêts puis passa entre les mains de la gestion fiduciaire de la province de Styrie. À la suite des procédures de recouvrement, le monastère de Heiligenkreuz reprit possession du château de Wasserberg à partir de 1950.
(Christina Schwann, OeAV, Franz Genger, Arnorld Kreditsch, OeAV-Sekt. Knittelfeld)