À Pack, rester à gauche au niveau de l’église, traverser la route principale et suivre la route goudronnée en forte montée. Une route forestière tourne bientôt sur la droite en direction du refuge Knödelhütte. Le chemin entame ensuite une pente prononcée après un virage sur la gauche et redevient rapidement plat jusqu’au sentier forestier menant à la pension Barbarahaus. Aller à droite, prendre à gauche dans la forêt au niveau du panneau pour arriver ensuite à un alpage et continuer sur une route forestière. Suivre cette route en légère montée. Au niveau de la bifurcation, prendre le chemin de droite, qui monte à travers bois et rejoint la route forestière en dessous du refuge Knödelhütte. Suivre maintenant cette route pendant environ 10 minutes jusqu’au joli et très accueillant refuge Knödelhütte (approx. 1h30), qui est utilisé par de nombreuses personnes des environs proches et moins proches comme point de départ pour des randonnées par l’alpage Hirscheggeralm. Au refuge Knödelhütte, la Via Alpina part sur la droite et traverse l’alpage en pente douce. Elle passe ensuite par un taillis éparse en direction du refuge Bernsteinhütte. Ici, continuer tout droit et suivre le sentier, en montée légèrement plus prononcée à présent, en direction du vaste alpage Hirscheggeralm. Les mélèzes et les épicéas sont bientôt laissés derrière et il est de nouveau possible d’admirer les collines arrondies et les prairies couvertes de canneberges et d’airelles. Un chemin ondulant légèrement passe par le premier tournant en direction de l’alpage Görlitzer Alm et, peu après, par le deuxième tournant. Il faut les ignorer tous deux et continuer le longer de l’arrête. Dans l’alpage Peterer Alm, le sentier de randonnée (KGW) marquant la frontière avec la Carinthie, que la Via Alpina a emprunté sur une longue distance, part sur la gauche. La Via Alpina, elle, prend le sentier de droite le long de la crête en direction du col Peterer Sattel (approx. 3h depuis le refuge Knödelhütte). De là, l’itinéraire part sur la droite sur le flan du mont Speikkogel et passe par un bosquet d’aulnes et d’épicéas, se terminant par une courte montée à la gare des remontées mécaniques du col Hirschegger Sattel. Le chemin part sur la gauche en direction du Speikkogel. Il descend ensuite par la piste de ski et ensuite par un sentier de randonnée plus large jusqu’à la pension Salzstiegelhaus (approx. 1h depuis le col Peterer Sattel).
(Christina Schwann, OeAV)

 

Comme pour le Koralm, les formes douces de l’alpage de Herschegger Alm sont charmantes : une magnifique zone de randonnée qui dans la zone du refuge Knödel Hut attire de nombreux visiteurs venant des environs immédiats et des province environnantes. Au-dessus de la ligne forestière, à une altitude d’environ 1 500m, l’alpage évoque les Hautes-Terres d’Écosse. En plus des espèces alpines d’herbe haute, la végétation est également composée de genièvre, de myrtilles, d’airelles et, bien entendu, de l’ericaceae à fleurs roses. Diverses espèces de lichen, comme la mousse d’Islande et le Fingerflechte, mélangées aux autres. Les pierres sont avant tout couvertes du jaune du lichen rhizocarpon geographicum et par de nombreuses autres espèces qui, avec une observation plus détaillée, révèlent de belles fleurs. Les lichens sont l’exemple d’une symbiose parfaite. Ils représentent la coexistence du champignon et de l’algue. L’algue capte de l’énergie du soleil (photosynthèse) pour se nourrir elle-même ainsi que le champignon. En retour, le champignon lui offre un habitat, une protection contre l’assèchement et des sels minéraux. Dans le langage scientifique, on parle de lichenologie. Le champignon représente les mycobiontes et l’algue représente les photobiontes ou phytobiontes. Les lichens sont généralement utilisés comme des indicateurs biologiques, étant donné qu’ils sont très sensibles à la pollution atmosphérique. Le fait que dans cette région la forêt dense ne dépasse pas les 1 500m d’altitude peut s’expliquer par une exploitation intensive des pâturages. Des bandes de terrains sont gardées « ouvertes » par le pacage, sans quoi une végétation abondante y pousserait en très peu de temps. Dans plusieurs aires de pâturage, l’exploitation alpine devint trop pénible et fut donc abandonnée. Dans ces endroits, on peut clairement noter la présence de jeunes arbres et buissons.
(Christina Schwann, OeAV)